Un été mouvementé…
L’été commence, ici, lorsque l’hiver
s’installe chez vous. Les températures réunionnaises chaque jour plus chaudes
remplacent celles métropolitaines qui chutent, les fleurs gorgées de couleurs d’été
s’ouvrent alors que les feuilles d’hiver jonchent à présent définitivement le
sol, et ce n’est pas la neige que nous attendons, mais les grosses pluies,
voire les cyclones… Néanmoins une même sensation, une même émotion et attente
nous unit : celle du mois de décembre.
Ce mois de décembre synonyme de fête
et d’entrain, de partage et de chaleur. Il ne se déroule pas, ici, confiné dans
les maisons, nous réchauffant près des fourneaux et fabriquant des couronnes de
sapin près de la cheminée, mais plutôt dehors, sur la plage, avec les marmites
posées sur les feux de bois ou dans les jardins, fabriquant des cuillères en
feuille de bananiers sous le manguier. Ce n’est pas Noël et sa traditionnelle
dinde, ni les cadeaux sous le sapin, non, à La Réunion, c’est tout d’abord la
fête kaf avec ses kabars ultra dansant de toute une nuit, et après, seulement
après, un Noël tel un jour de l’an, avec musique et sono à profusion,
cari-grain-rougail-riz-brèdes jusqu’au petit matin… Bref, un noël sous les
tropiques quoi…
Mais j’ai dérogé à la règle cette
année, et j’ai fait un mixte : une grande fête en extérieur et beaucoup de
temps passée près du four (ay, ¡qué calor amigos!) pour perpétrer la tradition
familiale : les petits gâteaux de Noël ! Pour ceux qui connaissent,
pas besoin d’explications, je sais que vous avez déjà l’eau à la bouche… Mais
cette année, celle de l’anniversaire trentenaire, il y avait aussi… une belle et
grande maison en pain d’épice ! Mmmh…
Un mois de décembre riche en émotions
donc, et en préparations… De quoi laisser filer le temps jusqu’au début de
l’année suivante, 2013, où ce sont un cyclone et la reprise du travail qui nous
ont accueillis. Au bout de quinze jours, une décision : et si nous
partions en vacances ?
Une semaine plus tard nous décollons
pour Mayotte.
Mayotte.
Que vous dire de Mayotte ? Que
vous dire de cette autre île paradisiaque faisant partie de l’archipel des
Comores, entre Madagascar et la côte africaine ? Dois-je d’abord vous
parler des tortues qui nagent parmi nous ? Des coraux, vivants et plus que
magnifiques qui entourent toute l’île ? De tous les poissons, grands,
gros, petits, bleus, noir-blancs-jaunes, oranges, turquoises… ? Ou bien
dois-je plutôt suivre un ordre chronologique et vous conter les traditionnels voulés sur la plage, le mataba, le
mont Chungi et les intempéries ? Pas évident car, comme bien souvent dans
ce genre de lieu, on ne peut réellement s’imaginer la magie de l’instant, on ne
peut que le vivre…
Bref.
Nous sommes arrivés un samedi midi
sur Petite-Terre. Après un court stop, nous rejoignons le port puis Grande-Terre, en barge. Le ciel
est couvert, gris et ne nous permet pas d’apprécier à sa juste valeur l’habituelle
couleur azur des côtes. Je dis ‟desˮ côtes car nous distinguons déjà de nombreux petits îlots. Sur la barge
quelques gouttes se font sentir et c’est une grosse pluie qui nous ouvre ses
bras à Mamoudzou. Cela promet…
Nous nous mettons tant bien que mal à
l’abri et attendons Fanny, notre contact sur place. Installée depuis quatre ans
sur l’île, c’est l’amie de nos amis qui deviendra notre amie… Nous l’avons déjà
croisée à plusieurs reprises à La Réunion. Très rapidement elle arrive, entonnant
un grand « Caribou les amis ! » Bienvenue… Après quelques
commentaires, sur le temps, le voyage, notre plaisir d’être là, son plaisir de
nous accueillir, nous abandonnons la capitale pour quitter, comme dit Fanny,
« la civilisation et rejoindre la brousse ». Direction Tsingoni. Sur
la route notre hôte nous met aussitôt au parfum. Elle nous explique que nous
sommes ses mdjini, les nouveaux arrivants… Elle nous parle de
l’île, du risque des nuits à la belle étoile et, malheureusement pour nous, du
danger des randos en duo. Nous l’entendons, et nous l’écoutons. Au bout d’une
demi-heure de route goudronnée constellée de gros nids-de-poule, nous faisons
halte chez une mami pour acheter du mataba, met local à base de feuilles de manioc et
de noix de coco hachées (un délice, évidemment). Cette préparation demande de
longues journées de travail. Nous reprenons la route et arrivons presqu’aussitôt.
Chez Fanny c’est super chouette, on
voit les collines qui s’étendent au loin magnifiquement vertes, on voit la mer,
des cocotiers, des arbres à pain et des geckos verts fluo. Même si le ciel est
toujours gris…
En fin d’après-midi nous rejoignons
la plage du pêcheur en bas de chez elle. Il nous faut descendre le long d’un
étroit sentier, rencontrer des zébus et longer une forêt de mangroves… Premier
bain à Mayotte où la mer est gorgée, exceptionnellement, de grosses vagues.
Fanny est contente, c’est tellement rare à Mayotte. Nous y apprécions le
coucher du soleil, le ciel s’est quelque peu dégagé.
Alors le soir, après dégustation du mataba, nous allons voir un concert de musique africaine. Très vite, le gabusi fait son entrée et c’est la musique
mahoraise qui prend le relais. La nuit, étendue, passe vite. Cette première
journée nous donne la sensation que le temps, déjà, s’allonge…
Le lendemain Fanny nous présente ses
amis et organise un voulé sur la plage. Le voulé, c’est le barbecue entre amis, en famille.
Comme à La Réunion, c’est une tradition de se retrouver le week-end au bord de
l’eau. Mais juste au bord, car les mahorais n’aiment pas vraiment se baigner…
L’ambiance est au rendez-vous, ça cuisine (poisson en marmite, fruits à pain et
bananes vertes dans la braise), ça chante, ça rigole et nous, petits blancs,
nous nous baignons dans une eau presque trop chaude à notre goût. Dans les
arbres, des makis ; dans le ciel, d’énormes chauves-souris jaunes.
Voilà, nous sommes à Mayotte et nous
ne comptons plus le temps. Nous sommes là, et c’est tout.
Ainsi, la semaine débute. Fanny
travaille et nous laisse sa voiture, nous sommes libres. Au programme, le
sud : ascension du mont Chungi puis plage de N’gouja, cette fameuse plage
bordée de baobabs où l’on peut observer les tortues se nourrir dans les
premières eaux. Un peu plus loin nous rejoignons un des plus beaux tombant du
monde. Un mur de plusieurs mètres, revêtu de coraux et de poissons de toutes
tailles, de toutes couleurs. Le temps s’arrête et se retrouve, comme nous,
suspendu dans un néant bleu et profond. Nous planons, nous volons, les poissons
multicolores nageant tout autour de nous. Un seul mot me vient aux
lèvres : fabuleux. Tous simplement, fabuleux.
Nous longeons la forêt sous-marine,
en tubas, en apnée. Nous surplombons d’énormes bénitiers, d’immenses oursins,
et tous ces poissons dont j’ignore le nom. Nous longeons et, en silence,
observons… Soudain, Guillaume me tire par le bras et me fais signe. Je regarde.
Là, tout près de moi, une tortue. Elle quitte sa réserve de nourriture et prend
son envol. J’ai le cœur qui bat. Je la vois sourire. Elle avance et flotte,
suspendue dans le néant. Elle est là, face à nous, et s’enfonce doucement. Nous
la suivons dans les profondeurs, le temps de la voir disparaître, sereine, dans
ce trou bleu de l’océan. Instant unique. Féérique. Elle… Nous. Elle… Si tranquille,
si belle… C’est le calme, la paix…
Inoubliable.
C’est donc avec le sourire et des
rêves plein la tête que nous rejoignons notre hôte.
Le lendemain elle ne travaille pas et
c’est donc tous les trois qui nous partons vers le nord, à Mtsanka. Une barque
nous y attend pour faire une petite virée autour des îlots Mtsamboro, Choizil
et de sable blanc. Le ciel aura été clément et c’est la plus belle journée que
nous aurons l’occasion d’apprécier à Mayotte.
Là-dessus je me tairai car les photos
parlent d’elles-mêmes…
Voilà, je vous ai raconté l’essentiel
de notre voyage à Mayotte. Le reste de la semaine, placé sous l’égide de la
grisaille et de la pluie, ne nous a pas offert les qualités requises d’une île
paradisiaque mais… Nous nous sommes marrés autour de longues après-midi
tarot ; nous sommes allés à la cascade de Soulou, dont le retour, longeant
la côte à pied, nous a surpris avec une énorme averse nous trempant jusqu’aux
os ; nous avons appris un nouveau
jeu de carte, le « Trouf » (à prononcer en roulant le
« r ») ; nous avons assisté à la répétition du groupe de Fanny,
une dizaine de joyeux lurons installés dans la brousse ; nous sommes
montés en haut du mont Combani ; nous sommes allés voir le concert de
Nawal et les Femmes de la Lune, musique traditionnelle comorienne inspirées de
chants soufis (tout simplement magnifique) et nous avons partagé un dernier voulé avec tous les amis, Jaril, Ross, Manga et compagnie…
Bref, des vacances plutôt surprenantes
mais, comme toujours, tellement enrichissantes !
Alors, à quand le prochain
voyage ? Où ?
Bientôt j’espère. Et loin, très loin…
Un
verano agitado…
El
verano empieza, aquí, cuando el invierno se arraiga allá. Las temperaturas
reunionesas cada día más calientes reemplazan las metropolitanas que se
derrumban; las flores cargadas de colores estivales se abren cuando las hojas
invernales ya cubren definitivamente el suelo; y no es la nieve que esperamos,
sino las fuertes lluvias, o los ciclones… Sin embargo, una misma sensación, una
misma emoción y espera nos une: la del mes de diciembre.
Este
mes de diciembre sinónimo de fiesta y ánimo, de intercambio y calor. No se
desarrolla, aquí, confinados en nuestras casas, calentándonos cerca del fogón y
confeccionando coronas de pino cerca de la chimenea, sino más bien fuera, en la
playa, con las ollas colocadas sobre fuegos de leña, o en los jardines,
confeccionando cucharas con hojas de plátano debajo del palo de mango. No se
trata de Navidad y su tradicional pavo, ni de los regalos debajo del árbol, no,
en la isla de La Reunión, es en primer lugar la fiesta Kaf con sus kabars súper danzantes de toda la noche, y
después, tan sólo después, una Navidad tal como una Nochevieja, con música y
sonorización con gran profusión, cari-frijoles-ají-arroz-brèdes[1] hasta por la mañana… O sea, una navidad
bajo los trópicos digamos…
Pero
este año he faltado a la regla, y he hecho una mezcla: una gran fiesta afuera y
mucho tiempo pasado cerca del horno (ay, ¡qué calor amigos!) para perpetuar la
tradición familiar: ¡las galletitas de Navidad! Para los que conocen, no hace
falta dar explicaciones, sé que ya tenéis la boca echa agua… Pero este año, él
del cumple de los 30, también había… ¡una bella y gran casa de pan de especias!
Mmh… ¡qué rico!
Un
mes de diciembre rico en emociones pues, y en preparaciones… Lo suficiente para
dejar escapar el tiempo hasta el principio del año siguiente, 2013, en el que
un ciclón y la vuelta al trabajo fueron los que nos recibieron. Al cabo de dos
semanas, una decisión: ¿y por qué no irnos de vacaciones?
Una
semana más tarde volábamos hacia Mayotte.
Mayotte.
¿Qué
contarles de Mayotte? ¿Qué contarles de aquella otra isla paradisiaca que forma
parte del archipiélago de las Comoras, entre Madagascar y la costa africana?
¿Tengo primero que hablar de las tortugas que nadan junto a nosotros? ¿De los
corales, vivos y magnificientísimos que
rodean toda la isla? ¿De todos los peces, grandes, gordos, pequeños, azules,
negros-blancos-amarillos, naranja, turquesas…? ¿O más bien tengo que seguir un
orden cronológico y relatar los tradicionales voulés en la playa, el mataba, el monte Chungi y
el mal tiempo? No es fácil porque, como suele pasar en este tipo de lugar, es
difícil imaginar la magia del instante, tan sólo se puede vivir…
Bueno.
Llegamos
un sábado a mediodía a Petite-Terre. Después de un corto autostop, alcanzamos
el puerto y luego Grande-Terre en pontón. El cielo está cubierto, gris y no nos
permite apreciar en su justa medida el habitual color azur de las costas. Digo
“las” costas porque ya distinguimos numerosos islotes. En el pontón, sentimos
unas gotas y es un chubasco el que nos abre los brazos en Mamadzou. Empezamos
bien…
Nos
metemos al abrigo como podemos y esperamos a Fanny, nuestro contacto en Mayotte.
Establecida en la isla desde hace cuatro años, es la amiga de nuestros amigos
que se hará nuestra amiga… Ya la hemos cruzado varias veces en La Reunión. Muy
rápidamente llega, entonando una gran “¡Caribú amigos!” Bienvenidos… Tras unos
comentarios, sobre el tiempo, el viaje, nuestro placer de estar aquí, su placer
de acogernos, dejamos la capital para abandonar, como dice Fanny, “la
civilización para la selva”. Dirección Tsingoni. En la carretera, nuestra
anfitriona nos pone al tanto. Nos explica que somos sus mdjini, los recién llegados… Nos habla de la isla,
del riesgo de noches a cielo abierto y, desgraciadamente para nosotros, del
peligro de los paseos hechos en pareja. La oímos, y la escuchamos. Al cabo de
media hora de carretera asfaltada salpicada de grandes baches, hacemos una
pausa en casa de una mami para comprar mataba, un plato casero a base de hojas
de mandioca y coco triturados (una delicia, evidentemente). Esta preparación
necesita largos días de trabajo… Retomamos la carretera y llegamos casi
enseguida.
En
casa de Fanny es súper lindo, vemos montes que se extienden a lo lejos
magníficamente verdes, vemos el mar, los cocoteros, los arboles de pan y los geckos verde fluorescente. Aunque el cielo sigue
siendo gris…
A
final de la tarde vamos la playa del pescador, abajo de su casa. Tenemos que
seguir un estrecho sendero, encontrar un cebú y bordear un bosque de manglares…
Primer baño en Mayotte donde el mar está lleno, excepcionalmente, de grandes
olas. Fanny está contenta, es tan raro en Mayotte. Allí apreciamos el
anochecer, el cielo está medio desanublado. Por la noche, después de haber
probado el mataba, vamos a un concierto de música africana. Pronto, el gabusi hace su entrada y es la música mahoresa la
que toma el relevo. La noche, extensa, pasa rápidamente. Este primer día nos da
la sensación de que el tiempo, ya, se alarga…
El día siguiente Fanny nos presenta
a sus amigos y organiza un voulé en la playa. El voulé es la
barbacoa entre amigos, con la familia. Como en la Reunión, es una tradición
juntarse los fines de semana a orillas del agua. Pero sólo a orillas,
porque a los mahoreses no les gusta
mucho bañarse… Hay un gran ambiente, unos cocinan (pescado en olla, frutipanes
y plátanos verdes a la brasa), unos cantan, otros ríen y nosotros, los
blanquitos, nos bañamos en una agua casi demasiada caliente para nuestro gusto.
En los arboles, los makis; en el cielo, enormes murciélagos amarillos. Ya está,
estamos en Mayotte y ya no contamos el tiempo. Estamos aquí, y no más.
Así se inicia la semana. Fanny
trabaja y nos deja su coche, somos libres. En el programa, el sur: ascensión
del monte Chungi y playa de N’gouja, esa famosa playa bordeada de baobabs donde
se pueden observar tortugas comiendo en las primeras aguas. Un poco más lejos
alcanzamos una de las paredes submarinas más bella del mundo. Un muro de varios
metros lleno de corales y peces de todos los tamaños, de todos los colores. El
tiempo se para y se encuentra, como nosotros, suspendido en una nada azul y
profunda. Flotamos, volamos, los peces multicolores nadando en todo nuestro
alrededor. Una sola y única palabra me acaricia los labios: fabuloso.
Sencillamente, fabuloso. Bordeamos aquel bosque submarino, con tuba, en apnea.
Pasamos por encima de enormes tridacna, inmensos erizos, y todos aquellos peces
cuyos nombres ignoro. Bordeamos y, en silencio, observamos. De pronto Guillaume
me tira del brazo y me hace una señal. Miro. Aquí, justo a mi lado, una
tortuga. Deja su reserva de comida y se aleja volando. Tengo el corazón que
palpita. La veo sonreír. Avanza y flota, suspendida en la nada. Está aquí, en
frente, y se adentra suavemente en las profundidades. La seguimos un poco, el
tiempo de verla desaparecer, serena, en aquella sima azul del océano. Instante
único. Mágico. Ella… Nosotros. Ella… Tan
tranquila, tan bella… Calma, paz…
Inolvidable.
Llegamos
a casa de nuestra anfitriona con sonrisa y la cabeza llena de sueños.
Al
día siguiente Fanny no trabaja así que partimos los tres hacia el norte, a
Mtsanka. Una barca nos espera para dar una vuelta alrededor de los islotes
Mtsamboro, Choizil, y de arena blanca. El cielo habrá sido indulgente y es el
día más bonito que tendremos la ocasión de disfrutar en Mayotte. Y con eso me
callaré ya que las fotos hablan por sí mismas…
Ya
está, les he contado lo esencial de nuestro viaje por Mayotte. El resto de la
semana, bajo la égida de un cielo continuamente gris y de la lluvia, no nos
ofreció las condiciones requeridas de una isla paradisiaca pero… Nos pasamos
tardes riendo jugando al tarot; fuimos a la cascada del Soulou y el regreso,
siguiendo la costa caminando, nos sorprendió con un enorme chubasco
remojándonos hasta los huesos; aprendimos un nuevo juego de carta, el “Truf”;
asistimos al ensayo del grupo de música de Fanny, una decena de compadres
reunidos en la “selva”; subimos arriba del monte Combani; fuimos al concierto
de Nawal y las Mujeres de la Luna, música tradicional comorense inspirada de
cantos sufís (sencillamente magnífico) y compartimos un último voulé con todos los amigos, Jaril, Ross, Manga y
compañía…
Bueno,
vacaciones bastante sorprendentes pero, como siempre, ¡tan enriquecedoras!
Así
que, ¿para cuándo el próximo viaje? ¿Adónde?
Pronto
espero. Y lejos, muy lejos…
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